RÉPONSES

1 A) L’idée du jardin remonte à 1963 lorsque le professeur de botanique Roger Van den Hende propose, au doyen de l’époque, la création d’un jardin destiné à l’enseignement et à la recherche qui se situera à proximité du campus universitaire. Le Jardin Roger-Van den Hende est officiellement ouvert au public depuis 1978 et comprend un jardin d’eau, une collection de plantes herbacées et de rhododendrons, un arboretum et une roseraie. Le visiteur peut y observer une grande variété de plantes indigènes du Québec et de nombreuses plantes ornementales introduites d’Europe, du reste de l’Amérique et d’Asie.

2 B) En 1993, un jardin est mis en place dans Saint-Roch afin de contribuer à la revitalisation de ce quartier. Le jardin est renommé Jean-Paul-L’Allier en 2017 pour honorer ce maire à qui on doit l’aménagement des lieux lors de son premier mandat. L’endroit est composé d’un espace de verdure et de fleurs, d’un bassin d’eau et d’une fontaine en forme de chute.

3 C) Le jardin Jeanne- d’Arc, créé en 1938 par l’architecte paysagiste Louis Perron, est aménagé autour d’une statue équestre représentant cette héroïne. De forme rectangulaire, il allie le style classique français et les plates-bandes mixtes à l’anglaise. Plus de 150 espèces peuvent être admirées dans ce jardin. Il est principalement constitué de plantes vivaces bien qu’on y trouve aussi des fleurs annuelles et des bulbeuses.

4 B) C’est en 1908, à l’occasion du

300e anniversaire de la fondation de Québec, qu’une grande partie des plaines d’Abraham est convertie en parc. Cet important projet est confié à l’architecte paysagiste Frederick G. Todd. Outre le jardin Jeanne-d’Arc, les plates-bandes de l’avenue Ontario, les abords de la fontaine du Centenaire, le jardin commémoratif du XIIe Congrès forestier mondial, le verger Louis-Hébert, les mosaïques au pied des divers monuments et le Sentier de la nature égaient le parc.

5 A) Souvent qualifié de musée vivant, l’arboretum du domaine de Maizerets compte environ 15 000 arbres, arbustes et plantes vivaces. En plus d’être un site ornithologique, le domaine de Maizerets offre des aires gazonnées et fleuries, un labyrinthe de cèdres et deux petits lacs artificiels. De nombreuses activités d’interprétation de la nature y sont tenues. Le domaine de Maizerets, ancienne propriété du Séminaire de Québec, est nommé en l’honneur de Louis Ango de Maizerets, second supérieur de l’institution.

6 B) Situé à proximité de la terrasse Dufferin et de la place d’Armes, le jardin des Gouverneurs voit le jour sous le mandat de Charles Huault de Montmagny. Le jardin est un potager pendant le Régime français et devient ornemental vers la fin du XVIIe siècle quand des arbres y sont plantés. D’abord un endroit réservé aux gouverneurs de la colonie, le parc est ouvert au public en 1838. Le premier monument commémoratif de la ville de Québec est érigé dans le jardin des Gouverneurs en 1828. Il s’agit d’un obélisque dédié à Wolfe et à Montcalm.

7 D) S’il y a vraiment eu un terrain de boulingrin sur ce site, il ne fut pas réservé aux militaires. Le Bois- de- Coulonge fut plutôt le lieu de résidence de 21 lieutenantsgouverneurs. D’abord connue sous l’appellation châtellenie de Coulonge, du nom du gouverneur Louis d’Ailleboust de Coulonge, l’endroit fut plus tard renommé Spencer Wood avant de prendre, en 1950, le nom qu’on lui connaît actuellement. Le magnifique domaine est aujourd’hui un parc public composé de sentiers, de boisés, d’aménagements horticoles, d’un jardin d’eau et d’une vingtaine de panneaux d’interprétation faisant connaître son histoire.