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Alimentation massive des VÉ, valeur de l’usagé, panne dans un tunnel

LES CONSEILS DE LA SEMAINE

Q Le réseau électrique suffira-t-il à alimenter le nombre grandissant de véhicules électriques sur nos routes? Devrons-nous craindre des périodes de rationnement d’électricité, notamment par temps froid? R

Selon Hydro-Québec, un million de véhicules électriques (VÉ) dans la province entraîneraient une augmentation d’environ 2 % de la consommation annuelle totale d’électricité. La société d’État explique que le réseau a déjà la capacité d’absorber une telle hausse, même si le Québec atteint l’objectif du gouvernement de voir 1,5 million de VÉ sur nos routes pour 2030. Durant les périodes de pointe de consommation hivernales (environ une centaine d’heures par année), les propriétaires de bornes intelligentes seront simplement invités à programmer la recharge tard le soir ou la nuit, alors que la demande d’électricité diminue. Par exemple, un électromobiliste pourra brancher son véhicule en arrivant chez lui, mais faire commencer la recharge seulement à minuit. L’autonomie sans cesse croissante des VÉ dispensera également plusieurs automobilistes de procéder à une recharge quotidienne complète, ce qui répartira davantage les besoins en électricité.

Q On entend partout que les véhicules d’occasion ont pris de la valeur. Est- ce donc le meilleur temps pour changer le mien? R

Il faut bien peser le pour et le contre dans un cas comme celuici. Votre voiture a peut- être pris de la valeur, mais il y a également de fortes chances que vous deviez payer plus cher que prévu pour vous en procurer une nouvelle. La meilleure stratégie financière, dans la situation actuelle, consiste probablement à garder votre véhicule… à condition de l’entretenir adéquatement. Attention : négliger l’entretien régulier sous prétexte que « ce n’est pas brisé » risque justement d’entraîner des défaillances et, par conséquent, des réparations coûteuses qui pourraient facilement être évitées. Voyez-le un peu comme un nettoyage annuel chez le dentiste à 150 $. Si vous n’y allez pas pendant deux ans, vous économiserez 300 $ sur le coup, mais vous devrez peut-être payer 950 $ pour un traitement de canal. Entretenir son auto, c’est payant!

Q Que faire (ou ne pas faire) lorsqu’on est en panne dans un tunnel ou sur un pont? R

En cas de panne sur n’importe quel type de chemin public, mettez votre véhicule à l’abri de la circulation en vous rangeant le plus à droite possible, de préférence sur l’accotement. Allumez immédiatement les clignotants d’urgence, puis communiquez avec le 9-1-1 afin qu’une patrouille vienne sécuriser les lieux. Une fois que vous êtes à l’abri du danger, contactez votre service d’assistance routière, qui devrait être en mesure de vous donner une heure approximative d’arrivée, en fonction des conditions météorologiques et de l’endroit où la panne s’est produite. Attendez ensuite les secours dans votre véhicule, la ceinture bouclée, surtout si vous êtes dans un endroit très passant. Si vous voyagez avec des enfants, verrouillez les portières pour éviter qu’ils quittent la voiture. À l’arrivée du patrouilleur, vérifiez que le service de dépannage est bien celui auquel vous avez fait appel.

Les services-conseils automobiles offerts par CAA-Québec sont exclusifs à ses membres. Ceux-ci peuvent communiquer autant de fois qu’ils le désirent par Internet

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