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L’IMPACT IMPORTANT DES RÉSEAUX SOCIAUX

MYRIAM ARSENAULT, LE QUOTIDIEN

Qu’est-ce qui motive autant de jeunes à avoir recours à ces traitements? Les experts n’ont pas la réponse exacte, mais tous s’entendent pour dire que les réseaux sociaux y sont pour quelque chose.

Avec les nombreuses photos que l’on retrouve sur les différentes applications, les gens n’ont jamais été aussi conscients du vieillissement de leur corps, pense le Dr Maltais. «C’est un besoin dans la société. Les gens n’aiment pas vieillir, en général. Mais on y passe tous. L’idée n’est pas de ne pas vieillir, mais de bien vieillir, au niveau de la peau et de son apparence», souligne-t-il.

L’influence des réseaux sociaux, l’utilisation des appels vidéo fréquents avec la pandémie et la pression des proches sont toutes des éléments qui font que davantage de personnes se tournent vers les traitements, ajoute l’infirmière. «Autant les gens vont juger les injections, autant ils vont avoir tendance à passer des commentaires sur le physique des autres», admet Mme Guimond.

Souvent, ses patientes admettent qu’elles n’aiment pas l’expression de leur visage, causée par certains traits. Elles n’en peuvent plus de se faire dire qu’elles ont l’air fatigué, sévère ou triste. En comblant certaines parties de leur visage, elles ont l’air plus jeunes, plus en symbiose avec leurs émotions réelles, continue l’infirmière. «On va vraiment adoucir certains traits du vieillissement et non métamorphoser le visage. Je ne trouve pas que ce sont des traitements superficiels. On va vieillir, on va vivre longtemps et on veut refléter comment on se sent à l’intérieur et ces traitements vont nous aider à nous sentir belles, mieux dans notre peau.»

Le sujet est aussi moins tabou qu’il ne l’était auparavant. Mme Guimond a d’ailleurs remarqué que plus ses patientes aiment le résultat — et paraissent bien dans leur peau —, plus elles en parlent et plus elles sont fières de dire qu’elles s’offrent ce luxe. Mais elle ajoute tout de même que certaines n’en parleront jamais, même pas à leur conjoint, ce que corroborent aussi d’autres professionnels.

La propriétaire d’Apparence ABJ, Alicia Bouchard, remarque quant à elle que de plus en plus d’influenceurs parlent de traitements qu’ils ont reçus sur les réseaux sociaux. Le marketing des cliniques de médecine esthétique est également tourné de plus en plus vers les jeunes.

«Les gens n’aiment pas vieillir, en général. Mais on y passe tous»

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2022-06-25T07:00:00.0000000Z

2022-06-25T07:00:00.0000000Z

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