LES CAPSULES DE LA SEMAINE EN BREF

Proximité PME présente des contenus qui mettent en valeur des approches et pratiques, d’ici et d’ailleurs, à la fois innovantes et inspirantes. Consultez l’intégralité de ces capsules dans la section Proximité PME sur notre site Web et sur notre application mobile.

Les leçons de leadership de Zelensky

«Le combat est ici. J’ai besoin de munitions, pas d’un chauffeur». La réponse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui refusait alors la proposition de son homologue américain Joe Biden d’être exfiltré de son pays au moment où l’armée russe s’apprêtait à l’attaquer, en dit long sur ses capacités de leadership. Les chefs d’entreprise sont évidemment confrontés à des défis et des enjeux très différents. Mais le président Zelensky, par ses différents discours et sa présence sur le terrain, a également pu insuffler un vent de confiance non seulement à son peuple, mais aussi un peu partout à travers le monde. «Avoir un objectif est très important, mais à moins que vous ne soyez en mesure d’emmener des gens avec vous dans ce qui sera un voyage très éprouvant, cet objectif sera difficile à atteindre», commente d’ailleurs un dirigeant d’entreprise.

Faire face à l’inflation

Les problèmes d’inflation, causés d’abord par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées à la pandémie, ne devaient être que temporaires. Or, pendant que l’offre de produits ne réussissait toujours pas à rattraper la demande, voilà que l’attaque de la Russie contre l’Ukraine et les diverses sanctions imposées par l’Occident ont aggravé la situation et continué d’alimenter les pressions inflationnistes qui devraient durer encore plus longtemps que prévu. Les dirigeants doivent donc d’abord et avant tout, s’attarder à mieux comprendre leur chaîne de valeur et leur exposition aux différents chocs causés dans la chaîne d’approvisionnement. Ils doivent évaluer les risques de perturbation à chaque étape de du processus d’approvisionnement, diversifier le nombre de fournisseurs et tenir un inventaire suffisant. L’époque du juste à temps est en effet révolue.

Les dépenses prioritaires en TI

Les préoccupations en matière de cybercriminalité et le désir d’améliorer l’efficacité et la productivité viennent en tête de liste des priorités des entreprises en matière d’investissements en technologies de l’information. Les dirigeants d’entreprises ont d’ailleurs cessé de percevoir l’informatique comme un centre de coûts pour la considérer davantage comme un outil permettant notamment d’améliorer les activités existantes et de contribuer à en créer de nouvelles. Mais outre les besoins en matière de cybersécurité et d’efficacité opérationnelle, les autres vecteurs de dépenses sont notamment l’amélioration de l’expérience client ainsi que la migration des infrastructures existantes vers le cloud.

La résilience, oui mais…

Résilience par-ci, résilience par-là : ce mot a été abondamment utilisé au sein des organisations ces deux dernières années, en guise de réponse à presque tous les problèmes liés à la crise de la COVID-19. Mais la capacité des employés à pouvoir affronter les périodes d’incertitude et de grands changements nécessite la création d’environnements de travail qui permettent justement aux employés d’être plus facilement résilients. La résilience est en effet trop souvent présenté d’une manière qui néglige les problèmes structurels d’une organisation et encourage plutôt les employés à simplement sourire et à supporter toutes les situations difficiles qui se présentent à eux - et à le faire par euxmêmes. Or, les meilleurs lieux de travail et les plus performants sont ceux qui s’assurent que les gens se sentent soutenus dans les moments plus difficiles.

Des décisions basées sur des données

Les dirigeants doivent prendre chaque jour des décisions importantes pour l’avenir de leur entreprise. Mais prendre une bonne décision d’affaires n’est pas une mince tâche et les grandes décisions prises aujourd’hui dans la plupart des organisations sont souvent lentes et peu judicieuses. La plupart des décisions commerciales décisives sont encore prises sous un ancien prisme et pas assez ancrées dans les réalités de l’organisation. La méthode la plus courante consiste à s’appuyer sur des indicateurs de performance clé ainsi que sur des recommandations de conseillers internes ou externes. Le hic : ni les indicateurs clés de performance ni les conseils ne disent tout. Ces deux méthodes sont en effet incomplètes et subjectives.