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UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE SOUVERAINISTES

CAROLYNE LABRIE clabrie@lequotidien.com

La flamme souverainiste brille encore au fond des yeux de certains. Bien que l’idée de faire du Québec un pays ne prenne pas beaucoup de place dans les débats publics, elle rassemble encore des convaincus de la première heure et une nouvelle génération pointe à l’horizon.

Renaud Duval a 21 ans. «En 1995, mon père a voté Oui alors que ma mère a voté Non.» Le jeune homme a grandi dans une maison où ça jase de politique comme de n’importe quel autre sujet. «La souveraineté était vue comme un vieux débat redondant. Quand j’ai posé la question à mon père, il m’a répondu qu’un jour tu veux entendre parler d’économie, de santé et d’éducation et que la question de la souveraineté passe derrière.»

Le jeune «fédéraliste par défaut» a eu sa révélation en secondaire 4. «Dans les cours d’histoire, on voit qu’on a toujours été dominés et qu’on ne peut pas aller au bout de nos rêves.»

Pour sa part, Charles Lantin vient d’un milieu souverainiste et croit sincèrement à l’indépendance. «Notre génération, on n’a pas vécu le débat. On ne s’est jamais posé la question, mais lorsque j’en parle à mes amis, ils sont curieux», souligne le jeune homme de 22 ans qui s’emballe rapidement quand la discussion tourne autour de la souveraineté.

À voir comment la politique se transforme rapidement dans la province, Charles croit que des choix importants s’imposeront et que l’indépendance pourrait être remise au goût du jour plus vite qu’on ne le pense.

Il fait remarquer qu’il y a 10 ans, alors que Pauline Marois était élue première ministre du Québec et que le Parti québécois remportait 54 sièges, personne n’aurait prédit la montée aussi rapide de la CAQ.

Souverainiste de la première heure, Magella Archibald aime voir ces jeunes qui croient en un projet d’une telle envergure.

Le président de la Société nationale des Québécoises et Québécois du Saguenay-Lac-Saint-Jean explique que chaque année, l’organisation remet le prix du Patriote de la relève. Il revient à des jeunes qui s’illustrent à travers leurs implications. «Et on le voit qu’ils sont brillants et intelligents. Ils parlent avec une vision d’ensemble politique et sociale.»

À ceux qui trouvent que les jeunes sont démobilisés, il répond qu’en 1976, lorsque le Parti québécois, alors dirigé par René Lévesque, a pris le pouvoir pour la première fois, tout comme les mois précédents les référendums de 1980 et de 1995, «dans la population en général, ça ne discutait pas de politique tous les jours. Les médias y prêtaient plus attention, mais ça ne parlait pas de politique dans le métro».

Celui qui a maintenant les cheveux blancs assure qu’il a milité aux côtés de gens à la chevelure poivre et sel, lorsqu’il était jeune. «Je n’arrivais pas avec une centaine de jeunes derrière moi!»

Entre ces deux générations se trouvent celles des X et des Y. Caroline Dubé en fait partie. «Ce n’est pas un vieux débat. La preuve, vous avez décidé d’écrire un article! Et pour ma génération, il ne manque pas grandchose pour rallumer la flamme. Dès qu’on en parle, ça attise les passions.»

FIERTÉ AVEC UN GRAND F

«Présentement, les jeunes ne savent pas c’est quoi être Québécois. Il faudrait un cours là-dessus», remarque l’enseignante en sciences politiques au Cégep de Chicoutimi, France Devin.

Gare à vous, il est impossible de savoir de quel côté le coeur de la politologue penche. Elle ne dévoile jamais, et surtout pas à ses étudiants, ses allégeances.

Celle qui aime susciter les débats et amener les jeunes à réfléchir plus loin croit cependant qu’il faudrait travailler sur la fierté d’être francophone. Dans le cadre du 100e anniversaire de la naissance de René Lévesque, elle a pris la liberté de présenter à ses étudiants le discours de l’homme politique sur l’émancipation.

«Nos jeunes nés après 2000 sont des citoyens du monde, note-telle sans aucun jugement. Mais la fierté passe par la culture et pour la conserver, il faut commencer dès l’enfance. À l’approche du 24 juin, on ressort nos artistes, mais sinon on ne parle pas de notre culture.»

C’est le sentiment qui habite aussi Renaud Duval. Outre les cours d’histoire au secondaire, son sentiment d’unicité a grandi lorsqu’il a découvert la culture québécoise «et c’est bon!»

Sa génération est nourrie à la culture américaine et aux médias sociaux. Il admet qu’il faut déployer un effort supplémentaire pour découvrir des artistes québécois. «Ça a de la valeur notre culture. C’est unique. C’est spécial.»

France Devin apporte une nuance en spécifiant que la fierté n’amène pas nécessairement la séparation du Canada. «C’est d’ailleurs ce que nous présente la CAQ. Vivre ensemble et faire partie de la fédération.»

LE NATIONALISME DE LEGAULT

La fierté de François Legault et le nationalisme de la Coalition avenir Québec ramènent sans contredit des questionnements chez les Québécois politisés. Ces deux mots sont rarement indissociables du concept de la souveraineté.

«La CAQ, c’est le compromis québécois. C’est un nationalisme de façade qui ne mène à rien», laisse tomber Charles Lantin. Pour lui, comme pour tous les autres souverainistes rencontrés, la proposition de François Legault n’est pas un projet, mais plutôt un repli sur soi.

«Legault enferme son nationalisme dans le Canada, même s’il le sait que c’est un leurre, souligne Magella Archibald. La CAQ se fait dire non à tout. C’est une démonstration que ça ne fonctionne pas.»

La liste est longue pour Caroline Dubé qui énumère plusieurs accros entre Québec et Ottawa, à commencer par la reconnaissance du français. «Le nationalisme n’amène aucun gain en ce qui a trait aux transferts en santé. Ottawa va contester les lois 21 [sur la laïcité] et 96 [sur la langue officielle]. J’ai aussi de gros doutes sur le plein pouvoir du Québec en matière d’immigration.»

Pour les plus jeunes, l’immigration est un exemple concret de ce qui ne fonctionne pas actuellement et il faut réagir vite, sans quoi la langue française va continuer de prendre du recul. «Je ne juge pas les immigrants, précise Renaud. Ils arrivent au Canada. Ils passent les douanes canadiennes et doivent parler anglais.»

Charles abonde dans le même sens. «Il faut que ce soit positif d’arriver au Québec. Apprendre le français ne doit pas être négatif. C’est comme si, présentement, le français divise.»

Pour lui, il est plus que nécessaire que le gouvernement provincial ait un plein pouvoir en matière d’immigration. «L’État pourra investir massivement pour intégrer les nouveaux arrivants et leur apprendre à parler français.»

DISSOCIER LA SOUVERAINETÉ D’UN PARTI

La fracture générationnelle au sein des souverainistes arrive lorsqu’on discute de partis politiques. «Pour les jeunes, on pourrait avoir une nation en passant par le peuple et pas nécessairement par un parti», observe France Devin.

Elle en conclut que leur structure a mal vieilli. «Ils n’ont pas bien traversé le 21e siècle et devraient être revus sur plusieurs niveaux. Je pense au mode de scrutin. Aussi, on vote plus souvent pour le chef que pour le candidat.»

Militant pour Québec solidaire, Charles Lantin croit que la souveraineté doit transcender le politique. «Le mouvement indépendantiste rejoignait avant des gens qui avaient cette idée en commun, mais pas le reste. Un nouveau projet de souveraineté passera par des idées communes. Un projet de société.»

Il fait ainsi référence à la langue, à la politique en matière d’immigration ou à l’environnement. La réflexion de Renaud va dans le même sens. «Le Québec veut amorcer une grande transition énergétique et l’environnement est important. Le Canada, c’est un pays pétrolier. Ça ne marche pas.»

S’il reconnaît la «noblesse de l’engagement des plus vieux péquistes», il croit qu’ils sont davantage désillusionnés parce que le PQ représente l’indépendance.

Vous ne ferez jamais dire à Magella Archibald qu’il y a un autre véhicule que le PQ pour faire l’indépendance. «Chez Québec solidaire, le parti se dit souverainiste, mais la plupart des membres ne le sont pas», mentionne avec confiance l’homme.

La réponse de Caroline Dubé est aussi courte que claire. «Mes parents sont nés péquistes. Je suis péquiste. Pour moi, ça passe par le seul parti qui s’affirme.»

1 B) Cayens, Cayennes. Ce gentilé est considéré comme une «exception» par la Commission de toponymie du Québec, car il «fait davantage figure de blason populaire, de sobriquet collectif qui rappelle les origines des premiers habitants, des Acadiens, nom dont Cayen a été tiré par contraction : Cadien, puis Cayen». Son équivalent innu Hâhkanâtshu signifie pour sa part «celui qui arrive sur les vagues», en référence au capelan qui roule.

2 B) Stéphanois, Stéphanoises. Le gentilé pour cette municipalité située au nord de Trois-Rivières résulte de la transposition du prénom Étienne en latin, Stephanus.

Les résidents de Saint-Étienne-deBeauharnois, près de Montréal, sont désignés par le même gentilé.

3 A) Tomcodois, Tomcodoises. Il faut croire qu’un gentilé inspiré du toponyme Saint-François-Xavier-de-Brompton n’avait rien de tentant pour les citoyens de cette municipalité. Depuis 1987, on appelle plutôt ses habitants les Tomcodois, en l’honneur de l’ancien nom donné au petit lac Saint-François, Tomcod pond.

4 C) Diligents, Diligentes. Depuis 1986, la municipalité de village de Stukely-Sud rend hommage à son passé en appelant ses habitants les Diligents. Cette appellation tire son origine de la diligence, véhicule de l’époque où les habitants prenaient bien soin de leurs lopins de terre nichés dans ce paysage montagneux. Un chemin au nom de cette même voiture, classée patrimoniale, offre d’ailleurs une belle vue sur le décor du territoire. Colonisé par des loyalistes anglais à la fin du 18e siècle, le nom de «Stukely» est lié à un village du Huntigdonshire dans le centre de l’Angleterre. Comptant environ plus de 1000 citoyens, cet endroit est de plus en plus prisé pour son côté de villégiature et son milieu naturel. La variante Stukeloisdu-Sud figure également au registre de la Commission de toponymie du Québec.

5 C) Milotois, Milotoises. Le patronyme Milot provient d’Édouard Milot, guide et aide des premiers explorateurs de la région. Saint-Ludger-de-Milot est une petite municipalité de 651 habitants, située dans le nord-est du Lac-Saint-Jean, dans la MRC Lac-Saint-Jean Est. C’est la dernière municipalité avant de rejoindre la ZEC des Passes, à la frontière de la civilisation.

6 B) Lowites. C’est un gentilé issu de la langue de Shakespeare qui définit les habitants de Low, cette petite municipalité de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau fondée en 1848, dont le nom rend hommage à Charles Adamson Low, un important marchand de bois de la région qui a été actif au milieu du 19e siècle.

Selon la Commission de la toponymie,

«une présence anglophone significative a valu aux citoyens de Low le nom collectif reconnu de Lowites». Le village a d’ailleurs été fondé par des immigrants irlandais.

7 B) Méchinois, Méchinoises. Même si ce nom peut faire sourire en évoquant des plats d’origines asiatiques, il semble bien accepté puisque selon la Commission de toponymie, on en retrouve une douzaine d’attestations, dont un livre de 1983, Bribes d’histoire Méchinoise.

8 A) Tortulinois, Tortulinoises. Le nom de cette ancienne municipalité fusionnée à la ville de Shawinigan en 2002 fait référence à la présence de tortues dans ce secteur. La Commission de la toponymie relève également la variante Théophilien, puisqu’avant 1981, le village s’appelait Saint-Théophile.

9 B) Bois-Damiens, Bois-Damiennes.

Il y a une certaine poésie dans le gentilé adopté pour la municipalité de Notre-Dame-des-Bois, joyau sauvage au pied du mont Mégantic. On appelle ses habitants Bois-Damiens, Bois-Damiennes.

10 C) Angèloiriens, Angèloiriennes. Située en Montérégie, Sainte-Angèle-de-Monnoir est une municipalité de 45 km carrés où résident environ 2000 habitants. «SainteAngèle» est une appellation qui réfère à la paroisse du même nom, nommée ainsi en l’honneur de la fondatrice de l’ordre de Sainte-Ursule en 1535, sainte Angèle Mérici. Le segment «Monnoir» vient marquer l’appartenance du territoire à la seigneurie qui porte le même nom, concédée à Claude de Ramzay en 1708. Puisque le diminutif «Sainte-Angèle» est localement très utilisé, les autorités municipales ont décidé, en 1986, de mettre autant à l’honneur le constituant «Angèle» et «Monnoir» afin de désigner les résidents.

11 A) Saguenois, Saguenoises. Ce gentilé est tiré du nom du fjord, le Saguenay, qui coule à proximité de la municipalité de 634 habitants, de PetitSaguenay. En 1919, la dénomination de canton de Dumas avait été retenue, mais ce nom officiel n’a jamais collé. Et c’est en 1979 que les Saguenois et Saguenois ont changé officiellement le nom pour Petit-Saguenay.

12 C) Simonets, Simonettes. Les Simonets et les Simonettes, en Outaouais, doivent leur dénomination collective à une

Iroquoise d’Oka, Marie-Louise Cimon. Avec son époux, Amable Leblanc, surnommé «Canard Blanc», et huit autres familles, Marie-Louise Cimon s’est installée, en

1845, sur une île du Grand Lac. Au fil du temps, le «Grand Lac» est devenu réputé comme étant le Lac des Cimon. Petit à petit, le nom a muté pour devenir le Lac Simon .« La substitution du S au C initial du patronyme s’explique probablement par la loi de l’analogie, Simon étant la graphie la plus répandue pour ce nom, patronyme ou prénom, chez les Blancs», précise la Commission de la toponymie.

13 A) Coudrilois, Coudriloises. Eh oui, Coudrilois et Coudriloise sont les noms officiels, mais les gens de L’Isle-aux-Coudres sont aussi connus sous le légendaire gentilé Marsouins et Marsouines, hérité de la pêche au marsouin blanc sur cette île de la région de Charlevoix. 14 B) Koskas ou Kostkas. Cette appellation vient du nom originel de la municipalité mauricienne, SaintStanislas-de-Koska-de-la-Rivière-desEnvies. Les habitants n’appréciaient guère ce surnom, toutefois, selon la Commission de toponymie. On doit ce nom à saint Stanislas Kostka, un jésuite polonais du 16e siècle. Notons qu’il existe deux autres municipalités portant le nom de Saint-Stanislas, également en l’honneur du même saint. Seule celle située dans laMRCdeB eau harnois Sa la berry a conservé le nom complet, soit Saint-Stanislas-de-Kostka.

15 A) Bellifontains, Bellifontaines. Bien qu’elle n’existe plus et fasse partie de Weedon depuis 1997, la municipalité de Fontainebleau n’a pas quitté le coeur de ses habitants de l’époque. Désignant toujours ce secteur de la localité, Fontainebleau était peuplée de Bellifontains, un gentilé calqué sur la ville du même nom, en France. La Commission de toponymie y ajoute cependant un bémol. «La formation latine sur laquelle il repose témoigne d’une étymologie inexacte. En effet, Bellifontain suggère que le nom de la ville est dû à la Fontaine-Belle-Eau [...]

Or, il s’agit en fait de Fontaine Bliaud [anciennement Blitwald], devenue Fontainebleau par agglutination. [...] En conséquence, si l’on recherchait une forme qui témoigne d’une étymologie correcte, il faudrait recourir au gentilé F ont aineb le audien»,éc rit-elle. 16 A) Gardangeois, Gardangeoises. AngeGardien se situe dans la MRC de Rouville. Ce nom existe depuis 1997, lorsque les anciennes municipalités de Saint-AngeGardien et l’Ange-Gardien ont fusionné, et ont remplacé le terme d’Ange-Gardienois et d’Ange-Gardienoises. Dans les deux cas, le gentilé a été choisi pour faire écho aux anges gardiens, des êtres spirituels de la religion catholique qui ont comme tâche de protéger les croyants. En date du dernier recensement local, en 2021, Ange-Gardien comptait un peu plus de 2850 habitants, soit un bond démographique de près de 500 % depuis le rassemblement des deux anciennes municipalités.

17 B) Andréjeannois, Andréjeannoise. Au lieu de choisir un des seuls termes de la municipalité pour produire le gentilé, il est plutôt issu d’une fusion pour produire Andréjeannois. Fait amusant, la municipalité de Saint-André-du-LacSaint-Jean est souvent appelée SaintAndré-de-l’Épouvante, car la municipalité se trouve près de la chute de l’Épouvante sur la rivière Métabetchouane.

18 C) Rochelandais, Rochelandaise.

C’est à William Cameron Edwards qu’on doit le nom de Rockland. Lorsqu’il s’est installé dans la région en 1868, le village s’est développé autour du moulin qu’il a construit sur son terrain. Voyant le paysage rocheux qui l’entourait, Edwards a nommé le village «Rockland». En anglais, les habitants et habitantes se nomment «Rocklander».

19 C) Carougeois, Carougeoises. Cette municipalité est devenue le nom d’un quartier depuis la fusion de la grande ville de Québec de janvier 2002. Le gentilé dérive de Carouge, ancien nom de la localité.

20 C) Visitandins, Visitandines. Ce gentilé vient du mot latin visitandus, soit «rendre visite». Le nom de la municipalité, située au Centre-duQuébec, rappelle la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élizabeth pour la féliciter de la naissance à venir de son fils saint Jean-Baptiste. Le bulletin municipal de La Visitation-de-Yamaska s’appelle d’ailleurs Le Visitandin.

21 B) Maricourtois, Maricourtoises. Le gentilé de Maricourt, dans la MRC du Val-Saint-François, n’a rien de particulièrement étonnant. Cependant, sa forme au masculin, Maricourtois, en fait sourire plusieurs, qui se laissent imaginer y trouver de nombreux gentlemen.

22 B)Frelighs bourgeois, Frelighsbourgeoi ses. Frelighsburg se trouve dans la MRC de BromeMissisquoi, en Estrie. Constituée en 1806, la municipalité recense un peu plus de 1000 Frelighsbourgeoi ses et Frelighs bourgeois. La terminaison du gentilé réfère à la francisation de l’élément burg en bourg. C’est

Abram Freligh, médecin new-yorkais d’origine allemande, qui a donné son nom au village à l’époque des loyalistes américains. Bien connu pour ses nombreux vergers et son héritage architectural, cet endroit se situe à environ cinq minutes des frontières du pays de l’Oncle Sam.

23 C) Éternitois, Éternitoises. Le gentilé Éternitois a été adopté en

1991, remplaçant un autre gentilé, Éternitériverain, choisi cinq ans plus tôt. Ce dernier était jugé trop long et difficile. La municipalité de Rivière-Éternité compte 413 habitants dans la MRC du Fjord-du-Saguenay.

24 C) Annaprescottois, An napr escot toi ses. Ce petit village religieux en a décidé ainsi lors du

125e anniversaire de la paroisse en 2010. Le nom Prescott provient du comté dont fait partie le village.

LE POINT

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2022-06-25T07:00:00.0000000Z

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