LeSoleilSurMonOrdi.ca

UNE SEMAINE D’ACTU

LA DPJ A DU MAL À TRAITER TOUS SES DOSSIERS À TEMPS

ÈVE TESSIER-BOUCHARD Coopérative nationale de l’information indépendante LAURENT CÔTÉ, D’APRÈS L’ARTICLE DE JUDITH DESMEULES, LE SOLEIL

Tu veux toujours en savoir plus sur le monde qui t’entoure? Chaque samedi, nous te présentons les nouvelles les plus intéressantes de la semaine, publiées par notre équipe sur le Canal Squat, un bulletin de nouvelles quotidien offert sur le site Web jeunesse de Télé-Québec. À lire et à voir dans le journal, dans l’appli et sur notre site Web! Depuis quelque temps déjà, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) a de la difficulté à gérer tous les cas qu’elle a entre les mains. Malheureusement, ça fait en sorte que certains dossiers prennent beaucoup de temps avant d’être traités… même qu’il devient parfois trop tard pour agir. Mais pourquoi? On t’aide à comprendre ce qui se passe.

› LA DPJ, UN ORGANISME ESSENTIEL

La DPJ joue un rôle primordial au Québec. Son mandat est de s’assurer que les droits des enfants sont respectés à l’échelle de la province. Lorsque nécessaire, elle va intervenir auprès d’un enfant et de ses parents si elle juge qu’une situation met à risque la sécurité ou le développement de l’enfant.

Pour informer la DPJ d’une situation dangereuse ou suspecte, il faut procéder à un signalement. Généralement, ce sont d’autres organismes, la police ou bien les écoles qui s’en occupent, mais il est aussi possible de faire un signalement à la maison.

› UN MANQUE CRIANT DE MAIN-D’OEUVRE

Dans son dernier bilan, la DPJ estime qu’il faudrait environ 900 personnes «qualifiées» supplémentaires pour être capable de traiter tous les signalements dans des délais raisonnables. Une personne qualifiée est une personne qui possède les compétences nécessaires pour remplir ses fonctions.

Ce manque de personnel entraîne un retard dans beaucoup de dossiers, comme l’illustre (avec une pointe d’exagération!) AndréPhilippe Côté dans sa caricature que tu peux voir accompagnant cet article.

En attendant, l’organisme a embauché du personnel de soutien pour venir en aide aux intervenants en poste. Cependant, ce n’est toujours pas suffisant pour combler tous les besoins. Heureusement, la DPJ assure que les ressources sont disponibles pour que tous les cas «urgents» soient traités immédiatement.

› LE NOMBRE DE SIGNALEMENTS EN HAUSSE

Pour ajouter au manque de personnel, le nombre de signalements faits à la DPJ augmente chaque année. Pour te donner une idée, en 2020, la DPJ a reçu près de 118 000 signalements. En 2021, il y en a eu… plus de 132 000!

Cependant, ce ne sont pas tous ces signalements qui sont retenus. La DPJ doit premièrement examiner le dossier pour déterminer s’il y a réellement danger pour l’enfant en question. Parfois, il s’agit d’une fausse alerte, alors le dossier est fermé.

Donc, sur les 132 000 signalements faits en 2021, seulement 43 000 ont été retenus, soit environ le tiers. Ça reste beaucoup, mais bien moins que 132 000!

› D’AUTRES ORGANISMES EXISTENT!

Il faut se rappeler que la DPJ n’est pas le seul organisme qui accompagne les enfants qui ont besoin d’aide. C’est d’ailleurs l’erreur que font beaucoup de personnes, c’est-à-dire immédiatement contacter la DPJ, afin de résoudre un problème.

Beaucoup d’appels qui auraient pu être pris en charge par d’autres organismes sont ainsi passés chaque jour, ce qui contribue à augmenter la charge déjà énorme que la DPJ a à porter.

Voici donc une liste d’organismes autres que la DPJ à rejoindre en cas de besoin : AidezMoiSVP.ca, Child Helpline International, Drogue aide et référence, Interligne, PARLONS DROIT, Jeunesse J’écoute, Les auberges du coeur, Relief, Phobieszéro, SOS grossesse, Tel-jeunes.

Si tu (ou quelqu’un que tu connais) es dans une situation préoccupante ou dangereuse, n’hésite pas à en parler à un adulte ou à contacter l’un de ces organismes!

En vue des élections provinciales, Élections Québec invite les écoles à s’inscrire au programme Électeurs en herbe. Ce programme offre tout le matériel pour réaliser une simulation électorale dans ta classe!

Ainsi, tu pourras voter pour les personnes candidates de la circonscription de ton école, manipuler des bulletins de vote, des urnes et des isoloirs et comprendre les différentes étapes du vote. Bien entendu, il faut avoir 18 ans pour que son vote soit compilé officiellement. Mais nous, aux Coops de l’information, on va rendre les résultats du vote des enfants et on va s’assurer que les politiciens en soient informés!

Tout le matériel électoral est offert gratuitement, en plus des activités pédagogiques préparatoires. Nous publierons également des portraits des chefs et des partis qui se présenteront aux élections du 3 octobre, afin que tu sois bien informé. De plus, en réalisant une simulation électorale, ta classe court la chance de remporter une bourse de 500 $ ou 1000 $!

Pour plus d’information, invite ton enseignant.e à visiter la page Web d’Électeurs en herbe sur le site d’Élections Québec (bit.ly/3HKqakH).

Ce n’est pas parce que tu es jeune que tu n’as pas ton mot à dire, hein?!

LE P’TIT MAG

fr-ca

2022-06-25T07:00:00.0000000Z

2022-06-25T07:00:00.0000000Z

https://lesoleil.pressreader.com/article/282991108584891

Groupe Capitales Media