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Des jeux éducatifs pour se préparer à la rentrée

La rentrée scolaire ou le retour à la garderie peuvent être une source de stress ou d’inquiétude pour les toutpetits. Votre enfant a des enjeux d’apprentissage ? Aidez-le à surmonter ses craintes face aux mathématiques, à l’orthographe ou aux relations so

RÉDACTION : ANNIE LAFRANCE

Créée par l’entreprise québécoise Ludik, cette collection de jeux de société éducatifs favorise le développement des apprentissages des enfants par une partie de cinq minutes, top chrono ! À vos jeux, tous !

APPRENDRE EN S’AMUSANT

C’est bien connu, le jeu permet aux enfants de bien grandir. Il aide le développement du langage, incite à résoudre des problèmes ou encore à reconnaître les émotions, et plus encore. Bien que leur principal objectif soit d’encourager l’acquisition de compétences et d’habiletés des enfants, ces jeux ne sont pas moins divertissants pour autant.

C’est pourquoi la collection Montà-Mots 5 minutes est composée de jeux à la fois simples et ingénieux, dans des boîtiers colorés, plongeant les enfants dans des univers fantastiques ou loufoques.

Inspirés du concept d’entraînement par intervalle, ces jeux de courte durée optimisent le temps de concentration et d’apprentissage.

Le parent peut ainsi l’utiliser sur une base régulière en l’intégrant à la routine de l’enfant.

Chaque jeu cible une compétence précise – par exemple l’épellation, la reconnaissance des lettres, la logique, la déduction – dans le but de l’améliorer ou d’aider à solutionner certains problèmes d’apprentissage. Que l’enfant éprouve ou non des difficultés, il s’instruira dans le plaisir.

Il y a plusieurs façons de jouer ! Chaque jeu présente plusieurs centaines de possibilités, donc on ne tombe jamais deux fois sur la même situation.

DEUX NOUVEAUTÉS PRISÉES

« Comment s’est passée ta journée ? », demandent quotidiennement les parents à leurs enfants. Pour les aider à formuler une réponse, mais surtout pour mieux identifier et nommer leurs émotions, ce nouveau jeu du même nom est un coup de coeur chez les parents d’enfants d’âge préscolaire. Les tout-petits peuvent ainsi choisir une mise en situation et identifier les émotions vécues par les différents personnages. Ce jeu pourra assurément apaiser les craintes des tout-petits qui retourneront bientôt à la garderie.

Pour les enfants d’âge scolaire, l’heure de la rentrée a bientôt sonné ! Votre enfant a du rattrapage à faire en mathématiques ? Ou vous souhaitez tout simplement le stimuler en vue de la prochaine année ? Jouez à Opération cervelle. Ce jeu de zombies saura ravir les enfants de 7 ans et plus tout en aiguisant leur concentration et leurs aptitudes en mathématiques.

Ces deux nouveautés s’ajoutent à la collection 5 minutes comprenant huit jeux, dont le populaire Code Alpha, qui permet d’améliorer l’orthographe et l’épellation, et le ludique Girafe tordue, destiné aux tout-petits.

LOIN DES ÉCRANS

Favorisant les relations et la communication entre les parents et les enfants, ces jeux sont aussi une façon de passer un agréable moment en famille, pour détourner le regard des écrans et se creuser les méninges tout en se divertissant. Il fait beau à l’extérieur? Jouez sur la terrasse ! Les jeux Ludik constituent une douce transition entre les vacances estivales et le retour en classe.

Bien qu’ils soient déjà populaires auprès des éducateurs de la petite enfance et des professionnels de l’enseignement, ils ont été spécialement conçus comme outils pour les familles. « Cette collection est une trousse d’outils pour les parents, afin qu’ils puissent bien accompagner leurs enfants dans le développement de leurs aptitudes tout au long de l’année scolaire », mentionne le propriétaire et stratège de Ludik Québec, Claude Demers.

La collection Mont-à-Mots de Ludik Québec est disponible sur le site ludikquebec.com et dans la plupart des boutiques de jeux.

Alors que les courriels d’absence pour raison de vacances se font de plus en plus rares, la période de la rentrée se pointe déjà à l’horizon. Avec elle, vient un rythme de vie plus régulier, parfois même prévisible. On arrive à se projeter dans les mois à venir comme s’ils existaient déjà. Chose certaine, le plaisir et le bien-être que l’on cultive abondamment dans les instants d’oisiveté que procure l’été ne devraient pas pour autant tomber aux oubliettes quand l’horaire devient plus chargé.

LE PIÈGE DU DIVERTISSEMENT

Avec la reprise ou la sortie d’une foule d’émissions, de contenus, de séries, de vidéos que l’on pourrait visionner toute une vie durant, il peut être tentant d’être aspiré dans ce tourbillon de petits plaisirs que l’on peut se laisser prendre à consommer sans modération.

Le hic, c’est justement que ces instants de pur divertissement

(qui ne sont pas mauvais en soi) nous laissent insatiables. Visionner l’épisode suivant nous maintient dans un état de simple spectateur. Si bien que l’on en vient à avoir l’impression de passer d’un écran à l’autre. Puis, le temps passe, les semaines, les mois et les saisons se succèdent et l’on en vient à perdre de vue les actions que l’on souhaitait poser pour créer cette vie si enrichissante à laquelle on aspirait.

LE PLAISIR DURABLE

Le plaisir durable vient de la satisfaction que l’on ressent lorsqu’on accomplit quelque chose qui participe à la vision que chacun de nous entretient au sujet de sa propre vie et de ce qui y donne de la valeur à nos yeux. Encore faut-il savoir ce qui nous en approche ou nous en éloigne. Il n’y a bien sûr pas de « recette » déjà toute faite, pas plus qu’il n’existe de clés ou de réponses universelles. Emprunter la piste de l’exploration est néanmoins un bon début !

UNE LISTE D’ENVIES

Vous avez bien lu : une liste d’envies juste pour vous. Songez à ce que vous aimeriez apprendre, pensez à ces talents que vous auriez envie de cultiver, à ce qui vous faisait rêver étant petit, aux expériences que vous aimeriez avoir vécues et aux choses que vous aimeriez avoir vues au terme d’une vie bien remplie.

Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour essayer de nouvelles avenues et celles-ci n’ont pas à être définitives. Vous pouvez « butiner » si le coeur vous en dit ! C’est en se donnant la chance d’essayer sans nécessairement espérer un résultat précis que l’on fait souvent de belles découvertes qui élargissent nos horizons.

Engagez-vous envers vous-mêmes à essayer quelque chose de nouveau, de surprenant, sans sombrer dans toutes ces raisons, bonnes ou mauvaises, pour lesquelles vous devriez maintenir le statu quo.

Alors, quel défi vous lancerez-vous ? Aimeriez-vous vous familiariser avec l’astronomie, prendre part à des sorties culturelles et assister plus souvent à des spectacles en salle ? Faire du bénévolat, apprendre la pâtisserie, le chant, le vitrail, la poterie, un sport, l’herboristerie, l’informatique, la photo, le tricot. Participer à un demi-marathon, écrire un livre, voyager vers une destination qui vous interpelle, redécouvrir l’histoire et les attraits de la région. Organiser des soirées entre amis, essayer un nouveau jeu ou une activité qui pique votre curiosité.

Pensez également à tout ce que vous pouvez transmettre aux autres par votre expérience. Même si le temps file souvent trop vite, saisissez-le pour faire quelque chose qui contribuera à votre épanouissement, vous énergisera et vous nourrira de l’intérieur. Il faut du temps pour tout, y compris pour construire, pas à pas, la vie qui vous fait envie.

Avouez que sous cet angle, amorcer le passage vers la rentrée a quelque chose d’excitant !

Denis Dorval aurait pu faire carrière comme ingénieur en foresterie. Il a choisi plutôt de rester chez Latulippe, commerce pour lequel il travaille depuis 50 ans. De quoi faire rêver bien des recruteurs qui peinent à trouver et à garder des employés.

Denis avait 15 ans lorsqu’il a commencé à travailler en 1972 pour Marcel Latulippe, le fondateur du Magasin Latulippe dans les années 40.

«Mon frère travaillait comme vendeur. Il m’a dit que le magasin cherchait quelqu’un pour s’occuper du stationnement. Ils m’ont tout de suite dit oui et que je travaillais la fin de semaine pendant mes études», raconte-t-il.

Puis l’été, on lui demande de gérer la location du matériel de camping. «Quand les clients ramenaient les tentes et autres, il fallait nettoyer et sécher avant de remettre en location. Ce n’était pas un travail facile.»

En 1980, il devient un employé à temps plein. «À l’époque, on s’occupait un peu de tout, de la vente, de l’entretien, en passant par l’étiquetage et la réception de la marchandise.» Une période où les employés fumaient dans le magasin. Une situation irréelle en 2022.

«Lorsque mon père ramenait de la marchandise du magasin, ça sentait la cigarette. Le personnel fumait sur le plancher à côté des vêtements qu’on vendait. Quand un vendeur devait servir un client, il prenait le temps de prendre 2, 3 puffs puis d’éteindre sa cigarette. On raconte ça maintenant, pis on ne peut même pas se l’imaginer», relate Louis Latulippe.

«C’était une autre époque», renchérit M.Dorval.

AMBIANCE FAMILIALE

Denis a connu les trois générations Latulippe comme patron. «Lorsque j’ai commencé, François était petit. Il venait avec sa mère et Louis n’était pas encore né. Je les ai vu grandir et aujourd’hui, ce sont mes patrons», relate-t-il avec tendresse.

Après Marcel, il poursuit son cheminement avec Richard, le père des deux propriétaires actuels. Le magasin évolue. Le nom aussi. L’entreprise devient Magasin Latulippe en 1979.

Pendant ce temps, Denis poursuit ses études universitaires. Il devient ingénieur en foresterie. Un domaine d’étude qui ne lui permet pas de trouver le travail de ses rêves à Québec. Père de famille, il décide de rester chez Latulippe, où il peut monter les échelons.

«J’étais bien traité. C’était une ambiance familiale et le sentiment d’appartenance était fort», confie celui qui a toujours été très heureux de son choix.

Petit fait cocasse pour cet employé qui travaille dans un magasin de plein air depuis 50 ans. «Je n’ai jamais fait de camping ni de chasse. Je suis allé une fois à la pêche», glisse Denis.

Qu’à cela ne tienne. Denis Dorval n’a jamais été vraiment un vendeur, par contre c’est un visionnaire et il aime la modernité. Sa place est dans l’administration. En 1998, il participe à l’informatisation de l’entreprise. «Il y avait des dinosaures. Certains ne voulaient pas qu’on change leur façon de travailler. Moi, j’avais une vision différente et j’ai poussé pour que ça fonctionne. Ça a été long, se souvient-il, mais maintenant, on ne pourrait plus s’en passer.»

Aujourd’hui, M. Dorval est adjoint aux opérations. «Ma tâche c’est de régler les problèmes et de m’occuper que les prix s’affichent correctement dans le système avec les spéciaux qu’on annonce», indique M. Dorval, qui ne pense pas encore à la retraite.

JEUNE GÉNÉRATION

Pendant toute sa carrière, Denis en a vu défiler des collègues. Certains sont là depuis 25 ans, d’autres n’ont fait que transiter. «On est passé d’une vingtaine d’employés à environ 350. C’est tout un changement», souligne-t-il.

Et que pense-t-il de la jeune génération? «Les choses ont changé. Il y a un gros roulement. Et depuis une dizaine d’années, on voit moins le sentiment d’appartenance», déplore-t-il.

Une problématique que les frères Latulippe essayent de contre-attaquer pour garder leurs meilleurs employés. «Des gens comme Denis et d’autres qui sont là depuis un bout, c’est du monde avec qui on a bâti des relations d’amitié, presque familiales. Quand on a des jeunes talents qui rentrent dans notre équipe, on fait tout pour les garder motivés et stimulés», confirme Louis Latulippe.

Selon M. Latulippe, son entreprise a la chance d’être dans le secteur du plein air. Un domaine qui permet d’attirer des passionnés pour combler les emplois, tout en préservant la recette qui a fait de l’entreprise un succès. Une culture d’entreprise familiale.

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