TROIS QUESTIONS À MATHIEU DEBLOIS

1 AVEC LE RECUL, QU’AURIEZ-VOUS FAIT DIFFÉREMMENT? «Absolument rien! J’aime bien la progression et le chemin parcouru de mon entreprise. Je crois que nous avons eu des succès et des échecs qui se doivent d’être vécus pour pouvoir progresser. Je suis de ceux qui croient qu’on apprend de nos erreurs. C’est assez cliché comme réponse, mais c’est tellement vrai!»

2 QU’EST-CE QUI VOUS MOTIVE, COMME ENTREPRENEUR, COMME DIRIGEANT? «J’aime bien avoir la chance de travailler avec des gens qui aiment relever des défis et essayer de faire les choses autrement. Comme entrepreneur et comme dirigeant, on a la chance de pouvoir choisir un peu plus qui seront ces gens. Aussi, j’aime bien parfois prendre une pause et me rappeler tout le chemin parcouru depuis les débuts de Précinov, de voir où on est rendu et où on peut penser aller ensemble. C’est très motivant pour moi et, en plus, j’y retrouve une grande fierté.»

3 SI VOUS ÉTIEZ EN POLITIQUE, QUEL ENJEU ÉCONOMIQUE RETIENDRAIT VOTRE ATTENTION PRIORITAIREMENT — ET COMMENT LE RÉSOUDRE? «La pénurie de main-d’oeuvre est un grand enjeu. Je crois qu’une petite partie de la solution pourrait venir des personnes à la retraite. Plusieurs d’entre eux aimeraient se trouver de façon volontaire un travail pour pouvoir s’occuper et contribuer à quelque chose d’intéressant, ou peu importe la raison. Je crois que nos dirigeants politiques auraient intérêt à mettre en place encore plus d’incitatifs économiques pour les gens retraités et favoriser un retour au travail. Ce sont des gens dont l’expérience et les nombreuses compétences peuvent encore rendre de précieux services à des entreprises.»