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Nombre de garçons qui ont reçu le prénom Kevin, en France, en 1991. Il s’agissait alors du prénom le plus populaire. À l’époque, les parents étaient peut-être influencés par la popularité d’acteurs et de personnages comme Kevin MacCallister [interprété par Macauley Culkin dans Maman, j’ai raté l’avion] et Kevin Costner [Il danse avec les loups]. Sans oublier le chanteur Kevin Richardson, des Backstreet Boys. Hélas, le nom Kevin a mal vieilli. Allez savoir pourquoi, il est parfois devenu synonyme de «nigaud». Même que les 150 000 Kevin de France et les 14 700 Kevin du Québec en ont ras le bol. Heureusement, la riposte s’organise. En 2015, on signalait la parution du livre La revanche de Kevin. En 2020, l’animateur Pierre-Yves Lord a lancé le documentaire Kevin. Et voilà qu’on annonce la sortie d’un film intitulé Sauvons les Kevin. Est-ce que cela suffira à renverser la vapeur? Peut-être. Mais les Kevin devraient se consoler en songeant qu’il y a toujours pire. Au cours des dernières années, des Québécois ont appelé leur enfant «Winner», «Princesse», «Gonzo» et «Lucifer»...

LE POINT

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2022-08-13T07:00:00.0000000Z

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https://lesoleil.pressreader.com/article/282003266205810

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