UNE DEUXIÈME DIVISION?

Pour l’instant, la CEBL veut se concentrer sur les plus grands marchés du Canada. Quand on dit que Mike Morreale nourrit de grandes ambitions, c’est qu’il nourrit de grandes ambitions. Il se permet même de rêver à une «deuxième division» qui pourrait lui permettre de s’installer dans des régions urbaines de plus petites tailles.

«Je reçois constamment des demandes. Les fans veulent savoir si on pourrait installer des équipes à Barrie, à Sudbury, à Sault Ste. Marie, à Thunder Bay...»

«En ce moment, ça ne fait pas vraiment partie de nos plans. Ça ne veut pas dire que la porte ne va pas s’ouvrir, dans l’avenir.»

On comprend que tout est embryonnaire. «Ce circuit pourrait s’adresser aux joueurs plus jeunes, qui ne font pas encore carrière dans les rangs professionnels, mais qui sont prêts à faire le grand saut.» Les dirigeants de la CEBL pourraient aussi s’impliquer, éventuellement, dans la création d’une ligue nationale féminine. «C’est peutêtre plus urgent que la deuxième division masculine.»