DES TOILES COLORÉES… SANS PEINTURE!

Le dernier restaurant Jaja toujours en activité sera transformé en Cochon Dingue au début de l’année prochaine, a révélé Pierre Moreau au Soleil.

L’établissement se trouve dans le bâtiment du Concorde, luimême situé dans le quadrilatère formé par la Grande Allée, l’avenue Wilfrid-Laurier et le cours du Général-De Montcalm.

«On va retrouver un Cochon Dingue dans le secteur de Montcalm», se réjouit M. Moreau, président du Groupe Restos Plaisirs, en référence au récent déménagement, depuis le boulevard René-Lévesque jusqu’à la rue Saint-Jean, d’un autre établissement de la populaire enseigne, ce qui laissait orphelin le quartier de la haute-ville.

Cette transformation portera donc à six le nombre de Cochon Dingue dans la région de Québec.

Et elle marque aussi la fin de la marque Jaja, puisque les deux autres adresses de cette chaîne ont fermé leurs portes pendant la pandémie. L’une était située dans le secteur Lebourgneuf, l’autre dans le complexe Jules-Dallaire, à Sainte-Foy.

«Jaja, ce n’est pas un concept qu’on va redévelopper. On va se concentrer sur le Cochon Dingue», dit M. Moreau.

Il ne regrette aucunement cette double fermeture, même si la décision a été difficile.

«C’est un beau produit, le Jaja, c’est une bonne pizza, on l’aimait. Mais à un moment donné, tu prends du recul : j’ai demandé de l’aide au gouvernement, j’ai demandé de l’aide à mes bailleurs. Je ne peux pas, après la pandémie, rouvrir un restaurant qui avait de la difficulté avant la pandémie et dire à mon banquier : ça va bien aller. Alors, ça m’a un peu forcé à prendre des décisions difficiles, mais qui étaient nécessaires.»

DÉMÉNAGEMENT OPPORTUN

Par ailleurs, Pierre Moreau se dit satisfait de la tenue du Cochon Dingue de la rue Saint-Jean, depuis le déménagement. «C’est un secteur touristique et central de choix. On est très contents de la relocalisation», affirme l’homme d’affaires.

Le déménagement était devenu essentiel, car le local sur RenéLévesque ne pouvait pas accueillir la plus grande cuisine nécessaire au bon fonctionnement du restaurant, soutient M. Moreau. «Et les investissements dans cette vieille bâtisse auraient été faramineux», ajoute-t-il.