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L’ANNÉE DE TOUS LES RECORDS POUR LES CAPITALES

CARL TARDIF ctardif@lesoleil.com

Championnat des séries éliminatoires, records sur le terrain et dans les gradins, la première saison «officielle» des Capitales de Québec dans la Ligue Frontier de baseball indépendant a été couronnée de succès.

«Ce fut une bonne année à tous les niveaux. J’étais fier de porter le polo et le manteau des Capitales, à l’assemblée générale des directeurs généraux», admettait Charles Demers, rejoint à Joliet, en Illinois, en milieu de semaine.

Il y a notamment reçu son prix d’administrateur de l’année dans le circuit, une nomination qu’il partageait avec l’ensemble du personnel renouvelé de la formation ayant savouré, récemment, la huitième conquête de son histoire, mais sa première dans cette ligue à 16 équipes.

«Même si on pense toujours vers l’avenir comme organisation, on n’a pas le choix de regarder un peu dans le passé avec ce qu’on vient de vivre avec la pandémie. Pas moins de 13 membres sur 18 du personnel dans les bureaux étaient de nouveaux employés, ils ont emboîté le pas dans la culture implantée par notre président, Michel Laplante. Ce qui fait notre force, c’est que nous sommes à l’écoute de nos partenaires et de nos partisans», dit-il.

Sur le terrain, les résultats n’ont pas tardé. Les Capitales ont remporté le championnat de leur division pour ensuite gagner la grande finale à la maison. Plusieurs marques sont tombées en cours de saison, comme le record des circuits datant de 2005 et la plus basse moyenne de points mérités qui remontait à 1999. Sans compter les séquences de 13 et 12 victoires d’affilée en début et milieu de campagne.

Individuellement, le lanceur québécois Miguel Cienfuegos a été l’artilleur par excellence de la ligue et le receveur Jeffry Parra a été nommé sur l’équipe d’étoiles en raison de ses 32 circuits et de la puissance de son bras, qui a surpris une tonne de coureurs en tentative de vol de but.

UN SUCCÈS À L’EXTÉRIEUR DU TERRAIN AUSSI

Avec tout près de 150 000 spectateurs, les Capitales ont connu leur meilleure saison aux tourniquets, disputant une dizaine de matchs à guichet fermé, ou presque. Ils ont terminé la campagne au deuxième rang pour la moyenne de spectateurs par match (2650), celle-ci dépassant même les 3500 par rencontre dans les dernières semaines d’août/septembre. Charles Demers venait aussi d’apprendre que les Capitales avaient pris le quatrième rang pour la webdiffusion des matchs avec plus de 30 000 visionnements, une belle surprise à ses yeux puisque tous les efforts sont d’abord mis pour maximiser l’expérience client au Stade Canac.

«Nous avons atteint des standards élevés, mais on n’est pas assis dans notre bureau à se péter les bretelles, car on sait qu’il faut les maintenir, c’est notre plus gros défi», lance celui qui occupe le poste de directeur général depuis trois ans.

Il était en fonction lors de la saison annulée de 2020 à cause de la pandémie et celle de 2021, où les Capitales ont cédé leur place à Équipe Québec, qui aura permis de ne pas briser les liens avec les partenaires de la ligue et du club, de même qu’avec les amateurs.

«Dans les faits, c’était la première saison officielle des Capitales dans la Ligue Frontier, où l’on pouvait relancer notre marque de commerce. Nous sommes déjà une référence dans la ligue, plusieurs organisations se réfèrent à nous, se comparent à nous. Je pense que notre réputation n’est plus à faire, mais autant Michel [Laplante], notre gérant Patrick Scalabrini et moi, nous sommes toujours en réflexion sur ce qu’on peut améliorer, sur les irritants qu’on peut enlever», notait Demers.

Bien sûr, les succès de l’équipe sur le losange permettent aux Capitales de rayonner dans la communauté. À ce titre, Demers estime que Scalabrini aurait mérité le titre de gérant de l’année, pour tout ce qu’il a réussi à accomplir en 2022. Et pour ce qu’il a fait en 2021, où il a passé la majorité du temps sur la route. «Ce n’est que partie remise dans son cas», espéraitil à propos de celui qui misait sur une belle cohorte de joueurs québécois, incluant Cienfuegos, mais aussi le deuxième-but David Glaude et les voltigeurs Jonathan Lacroix et MarcAntoine Lebreux.

Le flair de Scalabrini pour recruter des joueurs et la créativité de Laplante, Demers et le reste de l’organisation pour animer le Stade Canac, même lorsque plongé dans le noir par une panne d’électricité généralisée où le party lève malgré tout, sont des éléments importants dans recette du succès.

«Même après 23 ans, les Capitales de Québec n’ont pas fini de surprendre», ajoute Charles Demers.

LE POINT

fr-ca

2022-10-01T07:00:00.0000000Z

2022-10-01T07:00:00.0000000Z

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