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LE PHÉNOMÈNE MAUD GRAHAM

LÉA HARVEY

Chrystine Brouillet s’est attachée à Maud Graham au fil des décennies. Sa populaire enquêtrice est devenue «comme une amie» pour elle.

Si elle reste sans nouvelle d’elle environ un an ou deux entre chaque roman, l’écrivaine vit de grandes retrouvailles avec la protagoniste lorsqu’elle entame une nouvelle histoire.

«Quand je suis avec Maud, je sais parfaitement comment elle va réagir. Je n’ai pas à me casser la tête sur qui est son fils, son chum… Je connais tout le monde! Je ne me pose pas de questions sur leur caractère.

«Ça me permet de me concen- trer sur les nouveaux personnages, sur le meurtrier», affirme Chrystine Brouillet, un sourire dans la voix.

Cette «femme ordinaire au métier hors de l’ordinaire» est d’ailleurs née en 1987, car les stéréotypes féminins dans les romans policiers agaçaient l’autrice.

«On avait des blondes évaporées, des noires méchantes et des rousses pulpeuses. C’était systématique. C’était des clichés qui ne correspondaient pas aux femmes que moi je connaissais. […] Les femmes policières que j’ai rencontrées, elles ont une vie de famille. Elles essaient de s’organiser et de composer avec tout ce qui se passe dans leur quotidien.

«Je pense que c’est pour ça que j’ai eu du succès avec Maud Graham, parce qu’on peut s’y identifier», rappelle celle dont la série a été vendue à plus de 850 000 exemplaires.

ARTS

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2022-10-01T07:00:00.0000000Z

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