LIVRE La diagonale des reines
LA PRESSE
7,5/10
ROMAN BERNARD WERBER
L’une est autophobe et irlandaise, l’autre anthropophobe, écossaise… et sapiosexuelle. Leur affrontement sur près d’un siècle va susciter quelques-uns des évènements marquants du tournant du millénaire, notamment les attentats du 11 septembre 2001. Dans son dernier roman, Bernard Werber se lance dans une surenchère philosoco-érudite avec deux personnages inédits de femmes fortes, presque surhumaines. Le didactisme qui le caractérise retrouve toute la fraîcheur des Fourmis, la série qui l’a lancé il y a 30 ans. Il y a bien quelques couacs, échos de ses lubies parfois agaçantes. On retrouve tout de même avec grande joie le romancier français à l’exploration impressionniste de concepts intellectuels qui le fascinent parce qu’ils sont enracinés dans son expérience personnelle — la peur de la foule et la fascination qu’elle inspire, le mépris des plus bêtes. Mais ses séries pèchent parfois par leur ton moralisateur, comme la fable écologiste entourant les abeilles.
ARTS
fr-ca
2022-12-03T08:00:00.0000000Z
2022-12-03T08:00:00.0000000Z
https://lesoleil.pressreader.com/article/283446375462453
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