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QUOI DE NEUF CHEZ LES VENDEURS?

SYLVAIN ST-LAURENT sstlaurent@ledroit.com

Nous voici rendus à la pause du Match des étoiles, mais nous n’allons pas trop nous attarder à ce spectacle, d’autant plus qu’aucun joueur francophone n’y participe cette année.

Ça risque d’être tranquille dans l’actualité au cours des prochains jours. La semaine de relâche suivra. Les vedettes du hockey se réfugieront presque toutes dans une destination ensoleillée pour faire le plein de vitamine C.

Les directeurs généraux, eux, ne prennent pas de vacances.

Vendredi, on a souligné le début du sprint final. Il reste moins d’un mois avant la date limite des transactions. Et les Canucks de Vancouver ont donné le coup d’envoi à la saison quand ils ont échangé leur capitaine Bo Horvat aux Islanders de New York.

Le moment est peut-être bien choisi pour jeter un coup d’oeil aux équipes qui ont déjà choisi de se ranger dans le camp des vendeurs.

MEIER, LE PROCHAIN?

Anthony Beauvillier, le jeune Aatu Räty et un choix — protégé — de première ronde. On connaît un peu mieux la valeur d’un joueur de location capable de marquer des buts en 2023.

Le directeur général des Sharks de San Jose, Mike Grier, ne cache pas qu’il a reçu le mandat de faire le ménage. Et le premier joueur d’impact qu’il pourrait refiler à une autre formation, c’est Timo Meier.

«Timo est un joueur unique. Quelqu’un qui cherche à construire une formation gagnante peut faire son acquisition. Cette équipe pourra ensuite l’insérer dans sa formation, à l’aile. Elle n’aura pas de soucis pour les 10 prochaines années», a récemment confié Grier à The Athletic.

Meier a connu sa saison la plus productive en carrière, l’an dernier. Il a marqué 35 buts. Il ne devrait pas avoir trop de mal à atteindre de nouveaux sommets cette saison.

Cette intéressante rumeur vient de faire surface. Les Golden Knights de Vegas ont perdu leur capitaine, Mark Stone. Pour trouver un remplaçant de courte durée, pourraient-ils se tourner vers leurs rivaux de la division Pacifique?

INTERMINABLE TRAVERSÉE DU DÉSERT

Jakob Chychrun finira-t-il un jour par quitter l’Arizona?

On admire la patience de Bill Armstrong. Dans un monde où tout le monde veut aller trop vite, le directeur général des Coyotes est un modèle de patience. Dans un monde où tout le monde est un peu trop influençable, il a fixé son prix. Quand on lui a dit qu’il était trop gourmand, il n’a pas changé d’idée.

En ce moment, on raconte que cinq ou six équipes ont de l’intérêt pour le défenseur qui produit, qui est en santé et qui est capable de passer 25 minutes par match sur la patinoire.

Une de ces équipes pourrait bien ressentir assez de pression pour accepter les demandes déraisonnables des Coyotes.

Il faudrait garder un oeil sur les Panthers de la Floride, qui se croyaient tout près du but à pareille date l’an dernier. Ou sur les Maple Leafs, qui viennent de se faire vaincre de façon décisive par les Bruins de Boston.

À NEW YORK OU AILLEURS...

Larry Brooks est un bien curieux personnage. Le controversé columnist du New York Post ne se gêne pas pour critiquer la haute direction des Rangers. Pourtant, quand vient le temps de sortir des informations privilégiées, il ne manque pas de bons contacts...

En milieu de semaine, Brooks a écrit que Patrick Kane n’est probablement plus l’attaquant que le directeur général Chris Drury va cibler à l’approche de la date limite des transactions. On peut le croire.

Brooks a plutôt l’air de croire que les Rangers ont besoin d’ajouter un peu de «papier sablé» à leur groupe d’attaquants. Dans ce cas, on se demande où aboutira Kane. Il connaît une moins bonne saison, mais il demeure impressionnant. Un vainqueur des trophées Hart et Conn-Smythe, même en fin de carrière, conserve une certaine valeur.

Curieusement, à Chicago, on ne parle pas trop de Kane présentement. Après avoir rendu hommage à la légende Bobby Hull, on s’intéresse maintenant aux employés de soutien. Les 700 employés des concessions alimentaires du United Center pourraient déclencher la grève à n’importe quel moment, ce qui pourrait avoir un sérieux impact sur les prochains matchs à domicile.

QUAND TU N’AS PLUS RIEN À VENDRE...

Pauvre Jarmo Kekäläinen!

Le directeur général des Blue Jackets aurait bien voulu participer à la grande fête lui aussi. Il n’avait pas grand-chose à vendre. Il pouvait toujours bien obtenir un choix de qualité en retour du fiable et constant vétéran Gustav Nyquist. Ce n’est plus vraiment possible. Il vient d’être opéré à une épaule et il devra rater le reste de la saison.

Dans le Columbus Dispatch cette semaine, on a écrit que Kekäläinen pourrait toujours obtenir un choix conditionnel de septième ronde à une formation, dans l’éventualité où Nyquist pourrait effectuer un retour au jeu en séries. Ça nous semble un peu tiré par les cheveux.

Sinon, les Jackets pourraient échanger le défenseur de soutien Vladislav Gavrikov.

BOESER EN HAUSSE

On a commencé cette rubrique à Vancouver. Elle va prendre fin à Vancouver aussi.

De passage dans un podcast animé par les journalistes Pierre LeBrun et Ryan Rishaug cette semaine, le directeur général Patrik Allvin a dit quelque chose d’intéressant au sujet de Brock Boeser.

«Ça n’a pas été facile pour Brock dans les six derniers mois. Il s’est blessé durant le camp d’entraînement et il a eu du mal à rattraper le groupe. Depuis une dizaine de matchs, il joue beaucoup mieux. Il n’a que 25 ans. Il peut toujours marquer entre 25 et 30 buts par saison.»

Comme s’il voulait lancer un avertissement aux formations qui s’apprêtent à acheter...

MAG SPORTS

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2023-02-04T08:00:00.0000000Z

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