LeSoleilSurMonOrdi.ca

RÉPONSES

1 C) Après être passé entre les mains du Séminaire de Québec en 1676, puis de nombreux autres propriétaires, ce domaine est acquis en 1790 par le brigadier-général Henry Watson Powell qui baptise les lieux Powell Place. En 1815, l’inspecteur des douanes Michael Henry Percival prend possession de l’endroit et le renomme Spencer Wood en l’honneur de son oncle Spencer Perceval, premier ministre anglais (1809-1812). Le domaine, aujourd’hui connu sous le nom de Bois de Coulonge, est accessible au public. Des panneaux d’interprétation y rappellent entre autres que l’endroit fut le lieu de résidence des gouverneurs du Canada à compter des années 1850, puis des lieutenants-gouverneurs du Québec jusqu’en 1966.

2 A) En 1780, le gouverneur Frederick Haldimand acquiert un terrain situé au sommet de la chute, à l’ouest de la rivière Montmorency. Il y fait ériger une demeure qui serait, selon la SÉPAQ, le premier bâtiment de villégiature au Canada. L’endroit, connu aujourd’hui sous le nom de manoir Montmorency, acquit le nom de Kent House à la suite du passage du duc de Kent (père de la reine Victoria) de 1791 à 1794. L’édifice, que l’on peut visiter aujourd’hui, est une reconstruction réalisée en 1994 à la suite de la destruction des lieux par un incendie l’année précédente.

3 D) C’est à l’ancien maire de Québec René-Édouard Caron que l’on doit la villa Clermont, au conseiller législatif Louis Panet qu’on doit la villa Castorville et au juge Amable de Bonne qu’on doit la villa De Bonne. Le domaine Belmont fut quant à lui créé par le colonel Henry Caldwell.

4 D) La villa Bijou et la villa Elm Grove ont respectivement été intégrées aux monastères des Soeurs de Saint-Joseph-de-Saint-Vallier (aujourd’hui les bureaux de Centraide, sur le chemin Sainte-Foy) et des Soeurs dominicaines de la Trinité (aujourd’hui le Domaine Saint-Dominique, sur le boulevard RenéLévesque). La villa Sans-Bruit est quant à elle maintenant divisée en logements et coincée entre deux édifices sur l’avenue Brown. La villa Hamwood, qu’on trouvait au 630, chemin Sainte-Foy, a été démolie en 1982 pour faire place à des logements.

5 C) Le parc Samuel-Holland et l’avenue Holland qui le longe rappellent la présence de l’imposant domaine de ce dernier à cet endroit. L’avenue Thornhill commémore la villa du même nom qui s’élevait là où se trouve aujourd’hui le siège social de l’Industrielle Alliance. La rue de Belmont et le cimetière NotreDame-de-Belmont se trouvent quant à eux là où s’élevait jadis le domaine Belmont. Coucy Le Castel, qui se trouvait du côté sud de la rivière Saint-Charles, non loin du pont Scott, ne paraît pas avoir laissé de trace dans la toponymie.

6 B) À la suite du décès d’Adèle Stuart, le 27 octobre 1987, le Conseil des monuments et sites du Québec (aujourd’hui Action Patrimoine) entame des démarches pour obtenir le classement des lieux. Il réussit à l’obtenir pour la maison, le terrain et les bâtiments en 1988, puis pour les biens meubles, le mobilier et les objets de la collection en 1990. Grâce à cela, les lieux demeurent un précieux témoin d’un art de vivre disparu.

7 D) Si les quatre lieux rappellent le souvenir des grands domaines de Sillery, c’est dans l’ancien poulailler du domaine Cataraqui que se trouve le centre d’interprétation les mettant en valeur. Le domaine lui-même constitue l’un des plus précieux témoins de cette époque puisqu’il a conservé plusieurs de ses dépendances (la maison du gardien, les serres, la remise, le garage, l’écurie, l’atelier, etc.) ainsi qu’une partie de ses jardins.

ACTUALITÉS

fr-ca

2023-02-04T08:00:00.0000000Z

2023-02-04T08:00:00.0000000Z

https://lesoleil.pressreader.com/article/283897347153230

Groupe Capitales Media