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LES GRANDS DOMAINES DE QUÉBEC EN SEPT QUESTIONS

PAR LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE QUÉBEC (ALEX TREMBLAY LAMARCHE)

Dès le régime français, les grandes fortunes de Québec se dessinent des domaines en périphérie de la ville où elles se réfugient lorsque la belle saison arrive. Si on voit dès cette époque naître de grands ensembles et quelques imposants édifices se construire, c’est à compter de l’arrivée des Britanniques que ces domaines se multiplient. Au XIXe siècle, les hauteurs de Sillery et de Sainte-Foy se couvrent de villas et quelques notables profitent de la beauté des rives de la rivière Saint-Charles et de la chute Montmorency pour y ériger une résidence secondaire. Si bon nombre de ces domaines ont disparu depuis, quelquesuns perdurent toujours en totalité ou en partie que ce soit dans la toponymie ou par la préservation de leurs bâtiments et, plus rarement, de leurs aménagements paysagers. La Société historique de Québec vous propose de tester vos connaissances sur les grands domaines de la ville en vous proposant sept questions sur le sujet.

1 Entre 1649 et 1653, Louis d’Ailleboust de Coulonge et d’Argentenay, gouverneur de Nouvelle-France, fait l’acquisition de vastes terres à l’est de la côte de Sillery où il fait construire une demeure qu’il habite. Ce domaine, dont une partie subsiste toujours, a été connu sous plusieurs noms. Parmi ceux-ci, lequel n’a-t-il jamais porté?

A) Powell Place

B) Spencer Wood

C) Sillery House

D) Bois-de-Coulonge

2 Dès les lendemains de la Conquête, les abords de la chute Montmorency intéressent l’élite britannique dont l’un des membres y fait élever une élégante villa de style palladien. À qui en doit-on la construction?

A) Au gouverneur Frederick Haldimand

B) Au duc de Kent

C) Au marchand de bois Peter Patterson

D) Au marchand de bois George Benson Hall

3 Si bon nombre de villas de Québec sont édifiées par des notables britanniques aux XVIIIe et XIXe siècles, plusieurs le sont également par des membres de l’élite canadienne-française. Parmi ces domaines, lequel ne fut pas la propriété d’un francophone?

A) Clermont

B) Castorville

C) De Bonne

D) Belmont

4 À mesure que Montcalm, puis Saint-Sacrement, Sillery et SainteFoy se développent, plusieurs des domaines qui s’y trouvaient sont morcelés jusqu’à disparaître sans pour autant voir la résidence qui s’y trouvait être démolie.

Parmi ces villas, laquelle n’existe-t-elle plus aujourd’hui?

A) La villa Bijou

B) La villa Elm Grove

C) La villa Sans-Bruit

D) La villa Hamwood

5 Bon nombre des luxueux manoirs érigés aux XVIIIe et XIXe siècles ont aujourd’hui disparu. Parmi ceux-ci, lequel n’a pas laissé de trace dans la toponymie?

A) La maison Holland

B) Thornhill

C) Coucy Le Castel

D) Belmont

6 Dans la deuxième moitié du XXe siècle, quelques villas vont faire l’objet d’une attention particulière pour assurer leur préservation et leur accès au public. Grâce à qui la protection et la mise en

valeur de la maison HenryStuart a-t-elle été assurée?

A) La Commission de la capitale nationale du Québec

B) Le Conseil des monuments et sites du Québec

C) Le Centre de conservation du Québec

D) La Société historique de Québec

7 Où trouve-t-on le centre d’interprétation des grands domaines de Sillery?

A) Au parc du Bois-de-Coulonge B) À la villa Bagatelle

C) À la maison Hamel-Bruneau D) Au domaine Cataraqui

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