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Surveillez votre langage, monsieur Drainville!

Jean-Pierre Jolivet Shawinigan

Vous êtes le ministre de l’Éducation d’un gouvernement dont la priorité principale est l’éducation, en plus d’avoir comme second but de protéger notre langue française. Vous vous devez de donner l’exemple et de vous exprimer en évitant de parler en déformant des mots ou en utilisant des façons de parler qu’utilisent les jeunes et que vous dénoncez.

Dimanche dernier à Tout le monde en parle, je me suis ennuyé de Jacques-Yvan Morin, de Claude Ryan, ainsi que de votre collègue, professeur et ex-ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, qui s’exprimaient comme il se doit pour un ministre de l’Éducation.

Voici quelques perles retenues de votre passage à l’émission dimanche :

› Pis, écoute

› J’te dis pas

› Faque des classes spécialisées

› Quand un élève, mettons, se désorganise

› Y a-tu une classe?

› Tsé

› Moé

› Pis si je proposais icitte

› Mettons-lé

› Mettez-vous à gang

Permettez-moi, M. le ministre, de vous faire ces remontrances en toute amitié afin que j’oublie que vous avez été un chroniqueur de radio où le langage n’est pas, à l’évidence, celui du poste que vous occupez.

Enfin, une dernière constatation qui m’a turlupiné durant l’émission, c’est la façon que vous aviez, comme votre collègue de Trois-Rivières, Jean Boulet, d’interpeler l’animateur par son prénom. Exemple, «tu sais Guy A».

Il me semble que ce n’est pas digne du poste que vous occupez, pas plus pour M. Boulet d’ailleurs, d’utiliser un langage familier avec les animateurs. Excusez-moi... je suis peut-être de l’ancienne école où il était important de bien parler notre si belle langue et où la politesse était de mise.

PLACE PUBLIQUE

fr-ca

2023-02-04T08:00:00.0000000Z

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