RÉPONSES

1 C) À la création de l’aqueduc municipal, au début des années 1850, le tuyau d’amenée d’eau passe sous la rivière Saint-Charles. Il accède ensuite au quartier Saint-Sauveur, avant d’atteindre la Haute-Ville. Ce tuyau souterrain étant très difficile à réparer en cas de fuite, on construit, un pont de bois sur lequel on le fixe en 1873. Malheureusement, trois ans après sa construction, le pilier central est emporté par les glaces printanières. Il faut donc reconstruire un pont — en acier cette fois-ci — pour amener l’eau jusqu’au réservoir des plaines d’Abraham. Ce pont est inauguré en janvier 1885.

2 B) Initialement construite au coin des rues Saint-Mathias et Saint-Ambroise, dans le quartier Saint-Sauveur, la chapelle Notre-Dame-Auxiliatrice fut achetée par la Ville puis déménagée à son emplacement actuel, en l’an 2000. Construite en 1934 à l’instigation de l’abbé Arthur Ferland, ce vestige de la première Oeuvre des Terrains de Jeux de Québec héberge aujourd’hui l’organisme Québec Soccer.

3 D) À la fin du XIXe siècle, l’industrialisation des berges de la rivière a fait de cette dernière un véritable dépotoir à ciel ouvert. Plusieurs usines y jettent leurs déchets toxiques, les abattoirs y abandonnent des carcasses; même les égouts de la ville s’y déversent. Pour remédier à la situation, la Ville de Québec organise un vaste projet d’assainissement. Inspiré par le canal Rideau, à Ottawa, les rives de la rivière sont nettoyées, puis bétonnées sur quatre kilomètres. Malheureusement, cette initiative étouffe l’écosystème de la rivière qui demeure une des plus polluées au Québec.

4 C) À partir de 1997, soit durant le mandat de Jean-Paul L’Allier, un nouveau projet d’assainissement de la rivière est mis en place. Les murs de béton sont détruits et remplacés par des arbres, des fleurs et des plantes aquatiques pour rendre à la rivière son état naturel.

5 C) Entre 1832 et 1854, le choléra fait 8800 victimes à Québec. Dans la foulée de ces épidémies, Québec instaure un règlement prescrivant la fermeture de tous les cimetières situés dans les limites de la ville. Consacré en 1855 en réponse à ce règlement, le cimetière Saint-Charles est aujourd’hui le plus vaste et le plus populeux de la ville de Québec.

6 A) Le pont Scott est nommé en

1819 en mémoire de Thomas Scott, marchand, fonctionnaire, propriétaire foncier et officier de milice britannique. Né en Angleterre vers 1741, il s’installe à Québec comme marchand au début des années 1760, avant d’obtenir le poste de contrôleur des douanes en 1769. Durant sa vie, Scott fait l’acquisition de plusieurs grandes propriétés, dont une ferme en bordure de la rivière Saint-Charles sur laquelle fut construite la route menant au pont Scott. Le pont tel que nous le connaissons aujourd’hui est le troisième construit à cet emplacement. Le premier, érigé en bois en 1790, est emporté par la crue des eaux en 1885. Il est reconstruit en fer et ouvert au public en avril de l’année suivante. En 1921, ce second pont est condamné. Finalement, l’actuel pont Scott est inauguré en novembre 1929.

7 D) L’oeuvre La Réunion, composée de quatre bancs en aluminium, exprime l’ouverture de Québec sur les autres cultures. Ainsi, ces sculptures font écho à la vocation de la passerelle des Trois-Soeurs, qui crée un lien entre les quartiers Saint-Sauveur, Saint-Roch et Vanier.