Le côté sucré d’un journaliste

À l’heure où foisonnent les nouvelles éprouvantes dans les médias, la poésie descriptive de François Bourque sur la murale de Jordi Bonet, samedi le 11 mars, me met du baume au coeur. Émerveillée, j’y apprends tant de choses cachées même si j’ai essayé maintes fois d’en mesurer l’immensité voilée. Merci, Monsieur Bourque, pour ce délice où vous excellez. Vous avez l’art de conjuguer les reportages chiffrés avec la même précision que l’élégance des mots pour nous en faire saisir la beauté.

Je me souviens de l’accompagnement de la couvée d’oiseaux sous le parasol de votre table de jardin et que vous n’aviez pas dérangée de tout l’été. J’y ai pris beaucoup de plaisir à en suivre les péripéties. De même, vos réflexions au cours d’un voyage, en Gaspésie je crois, sur la beauté du paysage.

Vous possédez le don de nous faire sentir, voir et admirer dans une langue précise et chantante qu’on souhaiterait à tout journaliste qui se mêle d’utiliser notre si belle langue française qu’on massacre souvent. Belle et longue vie journalistique et merci encore pour la saveur des mots.

Jeanne d’Arc Lafrance

Québec