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TOUJOURS PARFAIT, LE LASER VEUT PASSER À L’HISTOIRE

JEAN CARRIER jcarrier@lesoleil.com

Le Laser de l’école secondaire De Rochebelle tente ces jours-ci de sécuriser un troisième titre dans l’histoire de son programme. Avec une fiche encore immaculée, la formation pourrait passer à l’histoire en devenant la première de la région de Québec à terminer sa saison avec une fiche parfaite.

Remporter un championnat provincial en basketball juvénile masculin division 1 n’est pas une mince affaire. Depuis les débuts du circuit du RSEQ en 1994, les programmes de la région ont réussi l’exploit à seulement quatre reprises. Imaginez avec une fiche immaculée!

L’entraîneur-chef de l’équipe, Jordan Gaboury, est pleinement conscient qu’il s’agirait d’un fait d’armes extraordinaire pour sa formation, mais il assure qu’il y a encore des obstacles importants à négocier pour son club.

«J’étais un joueur lors du dernier championnat provincial du programme en 2011-2012 et on avait battu le Collège Jean-de-Brébeuf qui avait une fiche parfaite, je sais à quel point c’est difficile de terminer avec une saison parfaite.»

Le Laser a remporté ses 16 parties de saison régulière et il a disposé du Collège Saint-Jean-Vianney par la marque de 76 à 64 en quart de finale dans son gymnase. Le pilote refuse de parler de pression additionnelle pour ses joueurs maintenant qu’ils sont dans le carré d’as.

«Notre objectif depuis le début de la saison est de remporter le championnat provincial. L’accent est strictement là-dessus et ce n’est pas comme si on avait survolé la ligue avec des victoires faciles toute la saison. On a joué des matchs serrés et on a vu des situations de pression avec des fins de match enlevantes et ça me donne confiance pour la suite», explique Gaboury en précisant qu’il avait tout de même indiqué à ses protégés qu’une saison parfaite n’avait jamais été réalisée par un club de la région à un niveau aussi élevé.

ENVIRONNEMENT HAUTEMENT HOSTILE

Si le Laser veut passer à l’histoire, il devra négocier avec un adversaire redoutable en demi-finale. Affronter l’école secondaire Saint-Laurent, qui reçoit la phase finale du championnat provincial dans son gymnase, est loin d’être une situation idéale.

«Saint-Laurent est toujours une puissance dans notre ligue et s’ils ont demandé d’accueillir le championnat cette année, c’est parce qu’ils savent qu’ils ont une équipe qui peut aspirer aux grands honneurs. Ils ont toujours beaucoup d’énergie à leur domicile et ils vont se battre pour chaque pouce de terrain. Ça va être un gymnase rempli au maximum de sa capacité avec beaucoup de bruit», termine le pilote en assurant que la préparation de son équipe a été faite en conséquence avec de la musique très forte lors des entraînements pour simuler l’atmosphère qui régnera samedi après-midi dans l’édifice Émile-Legault.

Fort heureusement, Rochebelle pourra compter sur la présence rassurante de son meneur de jeu finissant Christophe Tshibola. Il pointe actuellement au sixième rang du circuit avec une moyenne de 21,6 points par match.

«C’est certain que ce n’est pas facile aller jouer là-bas. On va communiquer par signaux pendant la majeure partie de la rencontre. La communication non verbale est le meilleur moyen de combattre le bruit. J’ai confiance dans mes coéquipiers, on a une bonne chimie comme groupe et on passe beaucoup de temps ensemble à l’extérieur du terrain.»

UN GROUPE DÉTERMINÉ

L’athlète de six pieds et trois pouces voit d’ailleurs la fiche parfaite de son équipe comme un bonus et il assure que ses coéquipiers ne ménagent pas les efforts lors des entraînements. Après avoir perdu en demifinale l’an dernier, le garde finissant veut finir le travail cette saison.

«On s’entraîne fort et on est beaucoup plus fluide comme équipe qu’en début de saison. Le ballon circule bien en offensive, je crois qu’on a de bonnes chances. Depuis le début de mon secondaire, je n’ai jamais rien gagné et ça ajoute au désir de bien terminer. Je vais tout faire pour aller chercher le championnat.»

Pour l’emporter, le Laser aura également besoin de la contribution de Promis Nlandu. Le jeune espoir a été phénoménal à sa première saison dans le circuit en maintenant une moyenne de 20,9 points par match. Il est d’ailleurs le meilleur franc-tireur de la ligue avec une moyenne étincelante de 93,5 % à la ligne de lancer franc et son efficacité pour les tirs de trois points est sensationnelle à 43 %.

«Je crois que si cette équipe est spéciale, c’est en raison de notre chimie. On est tout le temps ensemble. On s’est aussi vraiment amélioré en défensive depuis le début de la saison.»

Pour le jeune athlète, le désir de remporter un championnat ne revient pas en exclusivité aux joueurs finissants.

«Je pense que j’ai le même désir de vouloir gagner qu’eux. J’ai travaillé très fort pour améliorer mes tirs de l’extérieur en rapport avec l’an passé et ça aide de ne pas avoir à monter le ballon parce que Christophe s’en occupe.»

RESTER SOUDÉ

Le mot de la fin revient à l’entraîneur Jordan Gaboury qui termine avec de sages paroles.

«Il va falloir que le groupe reste uni dans ses deux derniers matchs. C’est un gros défi pour de jeunes joueurs de 16 et 17 ans de jouer sur la route avec un gymnase complet contre toi. C’est un groupe très talentueux, mais c’est impératif de rester soudé ensemble pendant les 72 heures qu’on sera là-bas.»

Advenant une victoire face à Saint-Laurent samedi, le Laser affrontera le gagnant du duel entre l’école secondaire Antoine-de-StExupéry et la polyvalente NicolasGatineau dimanche à 14h30.

MAG SPORTS

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2023-03-25T07:00:00.0000000Z

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