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LES VIES ANTÉRIEURES DU PAPILLON

VALÉRIE MARCOUX

Cela fait longtemps que Stéphane Papillon roule sa bosse dans l’industrie de la musique.

D’abord attiré par le rock anglophone, il est parti en Angleterre et aux États-Unis où il a fait partie de plusieurs groupes.

«C’était très poétique ma quête du rock anglophone, commente le chanteur. Je le cherchais, mon Iggy Pop ou mon Mick Jagger français.»

Le musicien n’avait pas encore trouvé d’exemple francophone ni québécois de rock «sale» et «délinquant» comme il souhaitait faire.

Éventuellement, la musique des Rita Mitsouko et de Jean Leloup est parvenue à ses oreilles et l’a convaincu de revenir au Québec pour tenter sa chance.

Stéphane Papillon a produit trois disques, dont l’un s’est retrouvé en nomination au gala de l’ADISQ en 2007.

Pourtant, l’artiste a pris ses distances avec ses anciennes chansons marquées par un humour grivois.

Le rockeur n’a pas honte de ce qu’il a produit, mais il ne serait plus capable de le défendre.

C’est pourquoi il a fait retirer plusieurs de ces anciens albums des magasins et des plateformes d’écoute.

«Je trouvais que j’avais gros écrit pour faire rire mes chums au lieu d’[être dans] une quête artistique», explique le musicien qui s’est par la suite concentré sur sa carrière de gérant d’artistes.

Avant que Pasteur Papillon ne prenne son envol, il a notamment travaillé avec Bran Van 3000, Sarah Dufour et Salebarbes.

ARTS

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2023-03-25T07:00:00.0000000Z

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