LeSoleilSurMonOrdi.ca

RÉPONSES

1 A) Gédéon Ouimet est né à Laval (Sainte-Rose) le 2 juin 1823. Il est le fils de Marie Bautron et de Jean Ouimet, cultivateur. Il est le 26e enfant d’une fratrie de 26. On peut compter dans ses frères André Ouimet, avocat, patriote et homme politique.

2 B) Ouimet fait ses études au Séminaire de Saint-Hyacinthe dès 1834 et au Petit Séminaire de Montréal de 1837 à 1839. Il apprend le droit auprès de son frère André. Il est admis au Barreau le 26 août 1844. Il exerce sa profession d’avocat d’abord à Vaudreuil, puis à Montréal où il s’installe en 1853. Il compte parmi ses associés le futur premier ministre Joseph-Adolphe Chapleau et le futur ministre Louis-Siméon Morin. Il est élu bâtonnier du Barreau de Montréal en 1869 et bâtonnier du Barreau de la province de Québec en 1869 et en 1870.

3 A) Ouimet est maire de Vaudreuil de 1852 à 1854. Il est élu député (bleu) de Beauharnois en 1858 et défait en 1861. En 1867, il est élu sans opposition député conservateur de Deux-Montagnes à l’Assemblée législative. Il est réélu en 1871 et sans opposition en 1875.

4 B) En 1873, le premier ministre Pierre-Joseph-Olivier Chauveau fait face à des factions au sein de son gouvernement. Endetté et surchargé, il démissionne. La démission du premier premier ministre du Québec ouvre la voie à un remaniement ministériel. Les habitants de Montréal réclament qu’un des leurs remplace Chauveau. Les militants suggèrent Charles-Joseph Coursol, un juge bien vu des anglophones, tandis que les députés préfèrent un représentant de la vieille garde conservatrice.

Membre du cabinet Chauveau à titre de Procureur général depuis 1867, Ouimet devient le successeur tout désigné. Le 27 février 1873, il est assermenté premier ministre, ministre de l’Instruction publique, Secrétaire et Registraire provincial.

5 D) À Québec, Ouimet habite le 40, aujourd’hui renuméroté 58, de la rue Sainte-Ursule. Il y séjourne lorsqu’il est premier ministre et durant une partie de sa charge de surintendant de l’Instruction publique de 1876 à 1880. De 1880 à 1895, Ouimet s’installe au 50, de la rue d’Artigny. Située entre les rues Sainte-Amable et Sainte-Julie, cette maison est aujourd’hui disparue.

6 C) À l’été 1874, le cabinet Ouimet est impliqué dans une affaire de spéculation foncière à Montréal. Le gouvernement échange un terrain du village des Tanneries, dans l’actuel quartier Saint-Henri, contre la ferme Leduc sur le chemin entre Montréal et Lachine. Selon le Montreal Herald, le terrain des Tanneries valait 25 sous du pied contre un sou pour celui de la ferme Leduc. Les critiques et accusations de favoritisme fusent. Après plusieurs démissions au sein de son cabinet, Ouimet démissionne à son tour le 8 septembre 1874, mais reste en poste jusqu’au 22 septembre 1874. Il demeure député et retourne à la pratique du droit. Son gouvernement est blanchi l’année suivante. Son successeur, Charles-Eugène Boucher de Boucherville, le nomme surintendant de l’Instruction publique le 28 janvier 1876. Il occupe cette fonction jusqu’à sa démission en avril 1895. Il est nommé conseiller législatif de la division de Rougemont le 2 mai 1895.

7 C) Il meurt en fonction (conseiller législatif) à Mont-Saint-Hilaire, le 23 avril 1905, à l’âge de 81 ans et 10 mois au terme d’une longue maladie. Il est inhumé dans le cimetière Notre-Damedes-Neiges, à Montréal, le 26 avril 1905.

ACTUALITÉS

fr-ca

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

https://lesoleil.pressreader.com/article/282007561767255

Groupe Capitales Media