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FAVORABLE AU RETOUR DU BASEBALL À MONTRÉAL

CARL TARDIF

On n’en doute pas un instant, Pierre Arsenault est favorable au retour du baseball majeur à Montréal.

«Absolument. J’aimerais beaucoup que mes fils puissent voir du baseball à Montréal. J’ai confiance au groupe [mené par Stephen Bronfman, fils de l’ancien propriétaire des Expos Charles Bronfman] qui travaille sur le dossier, ils le font pour les bonnes raisons et n’agissent pas sur un coup de tête. Je crois qu’il est réaliste de penser que ça peut arriver, même si sur le plan baseball, une association Montréal/Tampa Bay est plus difficile à décortiquer.»

Arsenault vient de passer tout près de 20 ans en Floride. Il a pu constater que les amateurs se font tirer l’oreille.

« Les Rays ont eu de bonnes équipes, c’est encore le cas cette année, mais ils ont de la misère à amener du monde au stade, tout comme les Marlins. Ils vivent la même chose qu’avec les Expos, à l’époque.»

Arsenault n’a pas renoncé à travailler à nouveau pour une équipe du baseball majeur. Qui sait, peutêtre pourrait- il le faire pour les Expos de sa ville?

«J’ai l’impression d’être devenu un meilleur homme de baseball depuis que j’ai été dépisteur et je pense qu’il faut l’avoir été pour occuper un poste au deuxième étage. J’adore l’aspect de l’évaluation, je me verrais dans un poste d’acquisition de joueurs, aider à bâtir une équipe. J’ai appris beaucoup à côtoyer des gens comme Jack McKeon, qui était notre gérant en 2003 en Floride et qui a déjà été directeur général», dit celui qui est devenu dépisteur professionnel sous la férule de Larry Beinfest, en Floride.

Pierre Arsenault ne perd pas le sommeil avec son avenir. Avant de se joindre aux Capitales devenus Équipe Québec le temps d’un été, il avait été nommé conseiller spécial de la Ligue de baseball junior élite du Québec.

«J’ai passé ma vie dans le baseball, mais si jamais je devais ne plus en faire, ce ne serait pas la fin du monde. J’en suis plus à la fin de ma carrière qu’au début », note celui qui s’avère un précieux atout pour le gérant Patrick Scalabrini.

« Quand j’ai su qu’il était de retour à Montréal, j’ai fait comme Michel Laplante avec [le descripteur] Jacques Doucet, j’ai pris une chance de l’appeler… J’avais le goût d’apprendre comment ça fonctionne vraiment dans les majeures. Il est capable de tout faire. Ma faiblesse est du côté des lanceurs, il la comble bien», confie Scalabrini, qui en est à sa 11e saison comme gérant à Québec dans le baseball professionnel indépendant.

MAG SPORTS

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2021-07-31T07:00:00.0000000Z

2021-07-31T07:00:00.0000000Z

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