Le festival du relâchement

Il n’est pas rare de constater que les gens reviennent systématiquement à leurs anciennes habitudes, la loi du moindre effort ou la négligence, dès qu’ils en ont la possibilité! Au diable les mesures sanitaires proposées par le gouvernement, les citoyens balancent par-dessus bord les bonnes manières aus- sitôt qu’ils en ont la chance. On s’en lave les mains, diront-ils ironiquement!

Justement, parlant de lavage des mains, où est le Purell à l’entrée des commerces? Plusieurs commerçants l’ont fait disparaître rapidement au grand dam de leurs chers et distingués clients.

Le festival des relâchements a repris son envol avec des mains souillées et sans aucune distanciation. De telles décisions ne font que produire des occasions où les gens rament en sens contraire.

Le temps des Fêtes approche rapidement, le désir irrésistible de fêter viendra anesthésier toute bonne logique sanitaire chez les fêtards aux intentions caustiques. De véritables apologistes irascibles bas de gamme!

Bref, des citoyens qui agissent avant de réfléchir!

De ces faits, doit-on conclure que le Québécois typique, celui qui baigne abondamment dans les préjugés de bas populisme, ne fait qu’à sa tête et se fout éperdument de toutes contraintes pouvant nuire à son plaisir, cela au détriment de la logique collective? Oui, le Québécois n’a de vertus que celles qui lui sont imposées!